Au milieu de l’enceinte, le bot principal avec la statue du Bouddha d’émeraude (en réalité, seulement en jade), perdue au somment d’un promontoire haut de 11m où trônent déjà beaucoup d’autres statues de Bouddha dont certaines sont encore plus imposantes ! Difficile de voir beaucoup de détails sur la statue à cause de la distance. Pas évident non plus de «s’imprégner» de l’ambiance du lieu à cause du monde et du temps (pressés par l’audioguide et surtout la limite de 2h pour visiter le tout). Pas de moines, le temple est juste ouvert au public, sans réelle activité.
 
Nous quittons assez rapidement le bot puis le wat pour rejoindre le Grand Palais. Mélange de styles européen (victorien) et asiatique (toits traditionnels à étages, dorures etc.). Pas de visite possible en dehors des extérieurs. Cour et jardin sont sans intérêt particulier, ils mettent juste les bâtiments en valeur.
Nous faisons un rapide tour dans le musée: les tenues du Bouddha d’émeraude qu’il ne porte pas en ce moment (saison chaude et saison froide, la saison des pluies est encore actuelle) représentent l’intérêt majeur.
Sortie du complexe Wat et Grand Palais, fuite pour éviter la horde de tuk-tuks qui guettent le touriste et départ en direction du marché aux amulettes pour trouver à manger.
 
Etals couverts de montagnes de petites amulettes en pierre ou métal, principalement des représentations de Bouddha dans ses différentes attitudes. Quelques moines en particulier les étudient de très près, à la loupe.
 
Repas dans un minuscule resto Thai donnant sur la rue. Là encore, prix défiant toute concurrence (50 Baht par plat) pour une bonne spécialité ! Je prends deux amulettes en ressortant, sur le chemin du Wat Pho.
 
Wat Pho: lui aussi envahi de touristes... Grand ensemble dont l’élément essentiel est le temple du Bouddha couché (45 x 15m) qui semble enfermé dans un «écrin» trop petit pour lui. Ses plantes de pieds sont recouvertes de décorations incrustées de nacre qui contraste avec la dorure de la statue elle-même. La statue est belle, mais il n’est pas évident de prendre conscience de ses dimensions compte tenu du manque de recul.
Balade dans le reste du temple, en particulier la galerie de Bouddhas autour de la cour principale, envahie de chats ! Plutôt efflanqués dans l’ensemble, mais assez réceptifs aux caresses !
 
Toujours la même profusion dans les décorations des différentes parties: dorures, bois sculpté ou peint, carrelage...
Nous décidons de tester le massage traditionnel thaïlandais: la possibilité est offerte par l’école de massage incluse dans le wat. Au programme: massage complet d’une heure  avec traitement aux herbes. Atmosphère tamisée et calme; le début du massage est progressif en commençant par les jambes et les pieds, puis les bras et le torse pour finir par le dos, qui s’avère particulièrement douloureux, surtout sur un ou deux points de tension précis. Au final, le tout est quand même largement bénéfique, et nous ressortons de là complètement détendus, avec la sensation d’être en pleine forme! On redécouvre le wat quasiment désert (on se rapproche déjà de l’heure de fermeture) avec l’opportunité de profiter du Bouddha couché sans l’affluence qui l’entourait un peu plus d’une heure avant. Je retourne donc faire le tour du temple pendant qu’Aurélie chasse les nombreux chats !
Restauration du magnifique Rhamakien
Mardi 09 novembre 2010
 
Réveil beaucoup plus tôt que la veille. Programme prévu pour la journée: les deux plus grands Wats, si on arrive à caser ça sur un seul jour.
Petit déj au «Café Tartine», dont le fond vidéo est passé de «La grande vadrouille» à «Océans», toujours accompagné par Nostalgie....
 
Difficile négociation avec les Tuk-tuk. qui veulent nous faire croire que le Wat Phra Keo est fermé pour cause de Bouddhist Day (c’était hier, et ce n’est pas du tout une raison pour fermer !) On arrive au Wat vers 9h45; pour la première fois on retrouve vraiment les touristes qui arrivent par bus entiers. Entrée dans l’enceinte du Wat sur le mode industriel et cher (visite combinée Wat et Grand Palais) !
Entrée dans le Wat lui-même: immense complexe incroyablement dense, composé de temples, chedis, statues de Bouddha et autres divinités. Le tout étant tellement resserré qu’il est difficile d’en avoir une vue globale.
 
Dorures à profusion sur les décorations du temples, les différents étages des toits imbriqués (3 à 4 niveaux), le chedi principal (entièrement doré). Détails de déco magnifiques, mais tellement nombreux qu’on se perd à tous les voir. Représentations du Rhamakien en bois peint sur le pourtour de l’enceinte du Wat: tout en finesse de dessin, mélange de peinture et dorure remarquable.
Finesse et détail des décorations
Soirée au coeur du quartier chinois
Lundi 08 novembre 2010
 
Malgré le réveil programmé à 09h30, nous sommes debout à...12h30 ! Décalage horaire violent, on se force à bouger rapidement. Petit-déj plus loin dans le soi, puis direction la gare pour réserver le train en direction de Chiang Mai. Les infos sont claires et la réservation rapidement réglée. On réfléchit à la suite avant de se faire convaincre par un Thai «sympathique» qui négocie pour nous un programme complet avec tuk-tuk. Ce sera donc «Lucky Buddha», au nord des grands Wats que nous avions prévu de voir.
 
Premier temple impressionnant de calme. Assez simple, officiellement le plus ancien de Bangkok, relativement peu décoré. Bouddha effectivement jovial (surtout comparé aux suivants). Offrande d’Aurélie pour notre bonheur à tous les deux.
Suite du programme tuk-tuk avec passage obligé par un tailleur qui fait consciencieusement l’article avant de continuer en direction du Wat Ben.
Là aussi très bel ensemble, encore une fois au calme. Beau décor de faux marbre, toits enchevêtrés, ensemble doré. Lumière du soir qui magnifie l’ensemble. Statue de Bouddha plus sévère, encore en position de «prise de la terre à témoin». Début de prière et psalmodiation des moines. Après avoir pris un peu de temps dans l’enceinte, on redescend sur le quartier des grands Wats, en bordure de fleuve. Traces encore récentes des inondations, le fleuve est encore très haut.
 
Dîner dans un minuscule resto indien très fréquenté par...les routards. Bon et copieux pour pas grand-chose.
Retour sur Chinatown et le marché aux fleurs en particulier. Superbes compositions à base d’orchidées.
 
Surprise: le quartier est beaucoup, beaucoup plus calme que la veille. Les rues donnent beaucoup moins l’impression de déborder de partout. Retour en tuk-tuk à l’hôtel.
Premier aperçu de Bangkok
Dimanche 07 novembre 2010
 
Nous passons les contrôles (avec prise de photo en prime) et récupérons les bagages avant de prendre le train en direction du centre (train puis métro aérien (Skytrain)). Nous surplombons la banlieue de Bangkok, mélange de marais (partiellement) asséchés et de bidonvilles côtoyant les gratte-ciels. Le smog est largement présent, et visible dès qu’on porte le regard un peu au loin.
On galère un peu pour trouver l’hôtel le long du petit Soi indiqué à partir de l’arrêt de Skytrain (Phloen Chit). Mais bon, Accor fait bien les choses ! Verre de bienvenue, suite immense avec cuisine, salon, salle de bain avec baignoire/jaccuzzi qu’on essaye rapidement. La chaleur, que nous avons ressentie seulement depuis l’arrêt de Phloen Chit, est plutôt sèche et peu étouffante, mais un coup de frais fait du bien.
 
On repart vers 18h (il fait déjà nuit) en direction de Chinatown pour «prendre la température du lieu». Arrêt dans un marché très local pour manger: on ne sait pas trop ce que c’est, mais on va goûter ! On constate aussi rapidement que les Thais sont toujours prêts à aider, de façon plus ou moins désintéressée. On se décide donc pour deux plats avec des viandes différentes (porc laqué entre autres) et nous installons sur une des tables installées derrière le stand de vente. On se voit par contre obligés de renoncer à la salade de concombre généreusement offerte, mais....crue !
 
Sur le chemin de Chinatown, on constate que la ville est très animée: ça ne s’arrête jamais entre voitures, taxis, bus, motos, tuk-tuks, et le reste du temps la foule et la musique comblent l’éventuel silence. Trottoirs et abords de rue sont envahis de mini-commerces, vendeurs ambulants, cantines de rue, réparateurs en tout genre...Ca s’amplifie encore dans Chinatown, donnant une atmosphère incroyable pour un dimanche soir.
 
Au final, après avoir déambulé un peu, on se décide à prendre notre premier tuk-tuk pour rentrer à l’hôtel: marrant comme tout quand on s’est habitué au rythme ! Il se faufile un partout où il y a de la place, en restant continuellement sur un mode trépidant. Le calme de l’hôtel contraste beaucoup avec le bruit ambiant que nous avons «subi».
Thailande - Novembre 2010
Samedi 06 novembre 2010
 
Départ de l’appart vers 18h40. comme d’habitude, on n’est pas spécialement en avance, pour ne pas dire complètement à la bourre. Rien de particulier dans le U- puis S-Bahn.
 
Surprise au Check-In à l’aéroport: bondé ! Il nous parait même un moment difficile d’avoir des places, ce qui se révèle n’être qu’une fausse alerte. Manipulation difficile pour être assis l’un à côté de l’autre, mais nous y arrivons finalement tout de même. Nous nous retrouvons aux places 69 A et B, soit 2 rangs avant le fond de l’avion, au niveau où la rangée extérieure passe de 3 sièges à 2, et qui se révèlera être une bonne place, plus calme qu’au milieu de l’avion. Le personnel de bord est particulièrement souriant, habillé en costume traditionnel thailandais (vol Thai).
Le repas arrive assez rapidement après le décollage; il s’agit d’un mélange entre le bavarois et le thai; nous profitons du vin pour arroser notre départ en voyage de noces !
 
Le passage en mode nuit se fait juste après le repas, nous dormons «en pointillé» jusqu’à 12h (heure de Bangkok). Nous suivons le passage au dessus d’un immense delta qui nous semble être celui du Gange, ce qui se révèlera vrai: nous survolons le Bangladesh, conforme à la représentation qu’on en a, plat et totalement inondé par les débordements du Gange. Le passage aux montagnes puis à la jungle se fait étonnamment rapidement. 
Le deuxième repas / petit-déjeuner se fait pendant la rapide descente sur Bangkok, et est suivi d’un atterrissage tout en douceur. Nous sommes officiellement déjà dimanche...
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