L’entrée sur Chiang Mai s’avère effectivement longue car bouchée, et nous découvrons au passage l’avantage d’un deux-roues dans les embouteillages !
Nous repassons rapidement à la Guest House et repartons à pied cette fois dans la ville pour faire du repérage auprès des autres logements où nous pourrions aller par la suite, mais elles s’avèrent décevantes, trop «cool» pour nous....
Nous nous rabattons vers le centre, mais interrompons notre route avec la rencontre d’un cocktail-bar mobile qui propose entre autres des Mai Tai alléchants, aussi par leur prix. Pendant la préparation, nous remarquons bien la présence massive de glace pilée d’origine inconnue donc douteuse mais n’y accordons pas plus d’importance que ça, nous disant avec une mauvaise foi certaine que l’alcool désinfectera bien la boisson...Les cocktails sont bons et nous continuons vers le Night Market où nous flânons après nous être restaurés au Food Market: nous commençons à prendre nos petites habitudes !
En rentrant, nous refaisons un arrêt chez notre tailleur pour une séance d’essayages intermédiaires. Le résultat s’annonce plutôt bon, on verra ce que ça donne à la fin.
Samedi 13 novembre 2010
Début de nuit, tout va bien jusqu’à environ 3h du matin. Aurélie est aux toilettes, je me rends compte au bruit que la situation n’est pas géniale quand je ressens les premiers symptômes d’indigestion: suées, haut-le-coeur...J’essaie de résister un moment en sachant très bien que je tiendrai pas le coup toute la nuit...et nous passons tous les deux les trois - quatre heures suivantes à nous relayer et nous répandre régulièrement. Une chose est clair, l’eau des glaçons n’était vraiment pas bonne !
Sur le matin autour de 9h, Aurélie va un peu moins mal grâce à une thérapie de Coca glacé, mais je ne peux toujours rien avaler...Nous comatons un moment devant TV5 qui nous permet de nous concentrer sur autre chose que nos nausées, mais sans noter de réelle amélioration.
Sachant que notre location de moto dure jusqu’à 12h30, nous devons au moins nous bouger pour aller la rendre. Nous réussissons à nous arracher à notre chambre et nous rendons compte que l’air extérieur nous fait beaucoup de bien. Au final, nous suivons le programme prévu au départ, mais avec un peu de retard et quasiment aucune énergie: retourner à l’Elephant Center. Trajet sans rien de particulier si ce n’est que la route est encore plus encombrée qu’hier, et que nous tenons le coup uniquement parce que nous sommes assis et que nous prenons l’air !
Une fois sur place, nous nous shootons à coup de Coca; Aurélie prend un sandwich qu’elle a du mal à entamer, et l’idée de manger ne plaît pas du tout à mon estomac.
Le show débute par le bain des éléphants, qui se laissent tranquillement mener dans la rivière avant de se rouler littéralement dedans. Il est assez marrant de voir ces gros bestiaux amicaux agir de la sorte, ils donnent vraiment l’impression d’y prendre du plaisir...Le show en lui-même enchaîne «danse», jeu d’harmonica, démonstration de montée et descente de l’éléphant par différentes techniques, puis le «foot», ou plus exactement tirs au but impressionnants de niveau de dressage (coordonner un éléphant pour faire ça, c’est peu commun), fléchettes (l’expression de l’éléphant concentré avant de lancer vaut le coup d’oeil) et peinture. Niveau artistique clairement variable selon les spécimens.
Un peu plus de contact est possible après le show, et Aurélie achète des bananes qu’elle se fait directement engloutir par le premier goinfre qui passe; de mon côté, je me fais délicatement enrouler une trompe autour du cou: amicaux, ces éléphants !
La visite est plutôt sympathique en fin de compte, il est surprenant de constater que les animaux donnent l’impression d’apprécier ce qu’ils font. Nous, entretemps, sommes de plus en plus exténués. Nous reprenons le chemin de Chiang Mai, rendons la moto et retournons somnoler un bon moment entre 16 et 19h.
Nous avons un peu de stress de savoir que nous devons ressortir pour le deuxième essayage chez le tailleur. Nous y constatons tout de même que la robe d’Aurélie est impeccable, et que mon costume est en très bonne voie (une retouche légère est nécessaire sur la veste).
En rentrant, nous décidons tout de même de manger quelque chose de pas trop lourd histoire de reprendre un peu de forces, et allons nous coucher après avoir préparé les sacs pour le trek en espérant être un minimum remis le lendemain...