Traversée rapide, nous sommes enfin au pied tu Phrang qui est l’élément le plus connu et le plus visible du Wat. Après un rapide tour, nous montons les deux étage du Phrang par des escaliers particulièrement raides: mieux vaut ne pas trébucher dans le deuxième, particulièrement à la descente....
La vue depuis le deuxième niveau est superbe, en particulier pour prendre des repères dans la ville: Wat Pho, Wat Phra Keo et Grand Palais, qui se trouvent directement de l’autre côté du fleuve, quartier des affaires avec ses gratte-ciel, et l’étendue de la ville qui se perd dans la brume. Nous remarquons que la ville (et le Phrang en particulier) son pavoisés de jaune - couleur royale - signe qu’une manifestation est en cours préparation, mais sans pouvoir dans l’immédiat en savoir plus.
Nous effectuons la difficile redescente du Phrang et visitons rapidement le reste du Wat avant de reprendre le chemin en sens inverse pour repasser à l’est du fleuve. Nous faisons une pause sur l’esplanade qui lui fait face, et je m’allonge un peu pour reposer mon estomac pendant qu’Aurélie va acheter une noix de coco fraiche. Arrive alors un policier touristique qui, ayant compris mon problème, me pratique une sorte de massage par points en appuyant fort À trois endroits précis du ventre. Même si je ne suis pas immédiatement en pleine forme, je sens tout de suite un véritable mieux !
 
Nous restons un moment à siroter notre noix de coco à regarder la nuit tomber sur le fleuve et les néons s’allumer sur tous les bateaux-promenades qui passent devant nous., puis redescendons au marché aux fleurs particulièrement animé ce soir: la quantité d’orchidées préparées est impressionnante ! Nous pouvons aussi admirer plus longuement le savoir-faire floral offert pour des sommes dérisoires.
Notre chemin passe ensuite par Chinatown, que nous connaissons plutôt bien maintenant que nous y sommes passés plusieurs fois. Un dernier repas au Royal India Restaurant - où nous constatons qu’il est tout de même essentiellement fréquenté par des touristes - finit la soirée. Nous rejoignons l’hôtel en Tuk-Tuk.
Vendredi 26 novembre 2010
 
A cause du retard du train, nous arrivons À Bangkok seulement à 9h. Nous voulons avant tout rejoindre l’hôtel pour pouvoir nous laver un bon coup et nous débarrasser de nos sacs. Suivant les conseils de Fred et Delia, nous optons pour un taxi, histoire de varier encore les plaisirs des transports.
Nous reprenons nos habitudes de Bangkok, eu peu comme nous pouvions en avoir à Koh Tao: douche, petit déj au «Café Tartine», puis Skytrain en direction du centre. Nous avions à l’origine prévu d’aller à Ayuttayah aujourd’hui, mais la mésaventure de cette nuit nous a un peu refroidis: nous n’avons pas envie de passer encore du temps dans le train, et aucune envie de prendre le risque d’être en retard ou de rester coincés à Ayuttayah avec l’avion de retour demain. Nous restons donc à Bangkok pour certaines des choses que nous n’avons pas encore eu le temps de visiter à notre arrivée.
 
Nous commençons avec la maison de Jim Thompson, assemblage de six maisons traditionnelles en teck en un bel ensemble organisé autour d’un jardin tropical. Visite en français de la résidence qui se révèle réellement apaisante et donne envie de profiter de cette conception très orientée sur l’extérieur et qui convient impeccablement au temps tropical lui aussi que nous avons aujourd’hui. En plus de la maison elle-même, belle collection d’art Thai (Buddhas en teck, porcelaine d’influence chinoise entre autres). La maison est en bordure d’un khong, ce qui nous permet en plus de voir à quoi cela ressemble.
Nous partons ensuite en taxi en direction du centre historique: nous voulons enfin voir le Wat Arun que nous n’avons pour l’instant qu'aperçu au loin. Nous repassons à côté du Watt Phra Keo, revoyons partiellement aussi le Grand Palais pendant que nous retournons au mini-resto situé au milieu du marché aux amulettes et que nous avions bien apprécié.
Nous décidons finalement de refaire un passage à l’école de massage traditionnel du Wat Pho pour profiter une dernière fois de leurs talents. Le massage est cette fois un peu plus long, vu que nous le choisissons sans herbes, mais particulièrement fort, surtout sur l’ensemble du dos ! L’impression finale reste cependant toujours aussi bonne, mélange de coolitude et de zen. Seul problème: à force de m’appuyer sur le dos, ca me déclenche un mal d’estomac qui va durer un bon moment.
Nous nous rendons ensuite au Wat Arun: embarcadères et bateau-péniche. Le fleuve est incroyablement agité par le trafic permanent, entre la furie des long-tail boats, le ballet des bateaux-mouches et le fret nautique.
En pleine forêt vierge !
Jeudi 25 novembre 2010
 
Aujourd’hui, nous quittons Koh Tao pour remonter à Bangkok. La fin du voyage se rapproche...
Gros petit déj, puis dernière baignade dans la belle piscine du Resort, où nous récupérons tous les deux de magnifiques coups de soleil pendant le court laps de temps où nous restons allongés  sur les chaises longues...Nous en profitons aussi pour retourner piquer une tête en face, directement dans la mer: même si pas mal de bateaux sont amarrés dans le coin, l’eau reste belle et fait envie dans le soleil de la matinée. Nous essayons de ne pas prendre trop de temps et finissons ensuite de ranger, quittons le Resort (nous squattons le bord de la piscine depuis que nous avons rendu les clés du bungalow).
Nous disons au-revoir à Riccardo et Jeff sur le chemin du départ. Encore une collation à notre cantine, et nous rejoignons le port à pied par le chemin qui longe la Sairee Beach.
 
Une fois sur le bateau et après avoir quitté le quai, nous voyons petit-à-petit Koh Tao s’éloigner, ce qui signifie vraiment la fin de la phase détente de notre voyage....
Nous passons trois heures sur le bateau en direction de Chumphon. Rien que de l’eau, Koh Tao qui disparaît et le soleil qui baisse avant que nous ne croisions quelques îlots de plus en plus nombreux et que nous n’atteignions le port de Chumphon. Bizarre petite ville dont le port est juste assez large pour accueillir un bateau comme le nôtre, et qui semble profiter uniquement du tourisme généré par le le transit depuis ou en direction de Bangkok.
Une fois le transfert effectué en direction de la gare à bord d’un camion à mi-chemin entre le wagon à bestiaux et le Songthaew grand modèle, nous nous dépêchons d’aller acheter à manger pour le voyage qui va durer toute la nuit en attendant l’arrivée prochaine de notre train.
Au final, nous apprenons que nous avions largement le temps, étant donné que notre train est annoncé avec trois heures de retard. Nous voyons défiler quelques trains pendant ce temps, qui font eux aussi escale à Chumphon. Nous pouvons ainsi assister au déroulement d’une étape thaïlandaise: énormément de vente ambulante le long du train et dans les wagons, les  passagers qui descendent faire un tour sur le quai, en particulier ceux de la troisième classe. On a un peu l’impression de voir un arrêt tel qu’il avait lieu en Europe il y a 40 ou 50 ans....
En fin de compte les 3 heures d’attente se transforment en 4h30. Nous discutons un peu avec nos compagnons d’infortune allemands, français et espagnols jusqu’à ce que le train arrive, vers minuit. Sachant un peu à quoi peut ressembler le trajet après l’expérience de Chiang Mai, nous mettons en place les bouchons d’oreille, colmatons la lumière autant que possible et dormons !
Nous plongeons en direction de Japanese Garden mais du côté de la plage, et retrouvons encore une fois un environnement que nous connaissons bien: coraux, poissons-perroquets, concombres de mer, bancs de petits fusiliers, une variété de barracudas et une bonne quantité d’anémones abritant plein de poissons-clowns qui se révèlent effectivement très agressifs si on s’approche un peu trop près de leur habitation, et simulent des attaques en accélération forte en direction des nageurs, bien que le rapport de taille joue plutôt en leur défaveur....En gros une bonne partie de ce que nous déjà vu avant, mais en un peu plus varié. Là encore, nous restons un bon moment dans l’eau avant de nous poser un peu sur la plage pour profiter du lieu. Il faut reconnaître que ce n’est pas des plus désagréables, même si le vent reste un peu frais.
Nous replongeons de l’autre côté de la deuxième bande de sable pour voir un peu ce qui s’y trouve. Le sol est très différent: un vrai tapis de coraux plus ou moins morts recouvre le sable, et pas mal de détritus flottent par endroits...Ce qui n’empêche pas de voir encore pas mal de poissons, dont quelques vrais bancs en balade.
 
Notre long-tail boat nous récupère comme convenu à 17 heures à l’embarcadère principal, à un moment où nous sommes déjà presque seuls sur l’île, ce qui nous permet de l’apprécier différemment alors qu’elle est quasiment déserte.
Retour vers le coin de Sea Shell, où nous nous sentons de plus en plus chez nous - il faut dire que l’endroit est accueillant: la petite place entre le club de plongée, le restaurant et le chemin qui longe la plage donne vraiment envie de s’installer pour prendre le temps d’admirer la vue sur la baie....
Nous reprenons une bonne douche froide avant de ressortir dîner (dernier soir sur Koh Tao). Nous retournons au resto où nous étions la veille, profiter encore uns fois de la qualité de leur cuisine, puis revenons vers le SSR déguster un bon cocktail allongés sur la terrasse. Au menu: Margherita pour Aurélie, Cocoloco pour moi (noix de coco d'aspect vert, ce qui correspond à une maturité peu avancée: les noix ne deviennent marron et fibreuses que lorsqu’elles sont complètement mûres, comme nous l’apprendrons plus tard sur Wikipedia!)
Nous rentrons ensuite dormir à l’abris sous notre moustiquaire tendue dans le bungalow.
La maison de Jim Thompson
Longue attente en gare  de Chumphon
Long-tail boats sur la plage
Thailande - Novembre 2010
La crique est effectivement mignonne: la baie est petite, relativement préservée des bungalows, et surtout déserte à cette période de l’année. Le resto de la plage est d’ailleurs complètement fermé, les quelques bungalow sont en rénovation...on sent les préparatifs de la pleine saison qui va  commencer pendant la première quinzaine de décembre.
Nous arrivons ensuite aux abords de la plage (privée) où l’accès n’est autorisé que sans boissons ni nourriture: mélange de conscience écolo et de sens du business... Le premier point se comprend facilement quand on voit la plage elle-même, couverte de détritus et que des employés s'efforcent de nettoyer, mais le ressac rapporte en permanence des quantités de bouteilles de lait, morceaux de bois.....qui sont amenés par les courants et surnagent à cinq mètres du bord.
Nous chaussons les palmes et essayons de franchir la barrière-poubelle. Nous rejoignons ensuite le côté rocheux de la crique, où la probabilité de voir des poissons est beaucoup plus élevée. Les poissons-perroquets se montrent rapidement et en tel nombre que nous commençons à nous demander dans quelle mesure c’est un poisson commun ! Par ailleurs, nous retrouvons une bonne partie des poissons que nous avons vus en plongée, nous ne pouvons évidemment les voir que du dessus, et plus être à leur niveau directement.
Nous remarquons en particulier des poissons ressemblant un peu à des blue-ring angelfishes, mais dans les tons jaune-orangé, et qui se déplacent toujours par deux, eux aussi.
Nous faisons une pause pour profiter de la plage en elle-même, même si le temps manque un peu de soleil...puis nous retournons snorkeller encore un peu.
Nous quittons la plage pour rejoindre notre côté de l’île, ce qui dure une bonne heure. Nous rendons le matériel loué et retournons dans un resto un peu plus loin avec Delia, Fred et Tiago que nous avons retrouvés pour aller dîner. Repas sympa, nous discutons un peu de tout et de rien pendant un bon moment en profitant des brochettes, poissons et autres plats locaux ! Nous rentrons au final ensemble vers le Sea Shell Resort où nous logeons tous.
 

Mercredi 24 novembre 2010
 
Le temps au matin est plutôt couvert, nous traînons après avoir pris notre petit déj au Coffee Boat (là aussi notre cantine régulière!)
Nous décidons tout de même d’aller faire un tour sur l’archipel de Koh Nang Yuan tout proche, et aux abords duquel nous avons plongé plusieurs fois (Twins et Japanese Garden). Nous relouons masques et tubas (pas de palmes, interdites autour des ilots pour protéger les coraux), et négocions avec un chauffeur de taxi-boat l’aller-retour sur l’île. Au passage, nous inscrivons en plus le long-tail boat au palmarès des moyens de transport que nous avons utilisés !
10 minutes de traversée plus tard, nous arrivons sur l’île principale de Koh Nang Yuan. Particularité de l’endroit: les trois îlots sont reliés par des bandes de sable (blanc car corallien) qui se découvrent à marée basse. Très photogénique, l’eau est particulièrement claire avec une couleur entre le turquoise et le vert, même si la luminosité n’est pas des meilleures.
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